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+ Ode à l' Interdit +
--> une féssée ?!

Ce soir n'est pas coutume...Je vous ouvre mon histoire de fesse. J'entends déjà la censure sussurrer à mes arrières ce que morale se veut de droit. Je m'y oppose. N' a-t-on voilé la lune lorsque l' on a exploré ses dunes ? Elle s'en moque bien, elle les exhibe à qui veut les voir. C'est cette perversité ou plutot insousiance qui nous plait tant...Braver l'interdit, s'y complaire et s'y adonner...Muses ou égéries, les fesses ne cessent d'inspirer...

 

Hé Mec !
Ton regard oblique
En rien n'est lubrique
Ta maman t'a trop fessê
Ton goût tu revers
N'a rien de pervers
Et ton bébé n'est pas faché

Ton kamasutra
A bien cent ans d'âge
Mon Dieu que c'est démodé
Le nec plus ultra
En ce paysage
C'est d'aimer les deux cotés

Ta majesté
Jamais ne te déplaces
Sans ton petit oreiller
A jamais je suis
Ton unique classe
Tout n'est que prix à payer

Tu fais des Ah des Oh
Derrière ton ouvrage
Quand mon petit pantalon
Debout et de dos
Sans perdre courage
Dénude tes obsessions

Tu t'entêtes à te foutre de tout
Mais pourvu qu'elles soient douces
D'un poète tu n'as que la lune en tête
De mes rondeurs tu es k.o.
Tu t'entêtes à te foutre de tout
Mais pourvu qu'elles soient douces
D'un esthète tu n'as gardé qu'un air bête,
Tout est beau si c'est vu de dos.


Prose ou poésie
Tout n'est que prétexte
Pas la peine de t'excuser
Muses ou égéries
Mes petites fesses
Ne cessent de t'inspirer

Je fais des Ah des Oh
Jamais ne me lasse
Par amour pour un toqué
Ne faut-il pas que
Jeunesse se passe
A quoi bon se bousculer.

[...]

(Mylène Farmer)

 

Alors voilà, l'un de mes entractes préférés. Ode au dos et ce qui en chute...Deux monts et merveilles, que je vénère, d'un point de vue personnel (sic).

Petite indication, mes fesses aimées sont masculines. Oui, chere gente féminine, bien que j'affectionne votre féminité et vos courbes sensuelles, la chute de rein masculine m'inspire d'avantage. Esthète du dimanche, je sors en cavale. Je fuis et m'égard du regard... haletant, hésitant jusqu'aux prochaines élues, je me reconnais, je veux le connaitre, lui et les siennes. En un tour je les fais miennes.

Vous vous prélassez dans votre apparat. Vous vous dandinez au grès des envies de votre maître. Tantot rebondies, tantot tendues, vos oscillez entre le repos et l'effort... Certaines sont regardées avec fougue, d'autres avec plus d'insistance, tour à tour objet de desir, de fantasmes inavouables, de négligeance aussi, vous appartenez à celui qui vous façonne. Mes amies, votre sort ne dépend pas de vous. Triste sort me direz-vous et comme je vous plains.

 

Toi, tu m'as offert les tiennes. Même dans mes rêves les plus interdits, je n'aurais pu les imaginer plus audacieuses. Confinées dans ton pantalon, je les éffleurais du bout des doigts jusqu'à ce que mon désir se fasse plus intense. Chemise déboutonnée avec delicatesse, ton torse brûlant contre le mien, mes mains courant le long de ton dos viril, je constatais la vigueur de ta musculature. Tout présageais le meilleur à venir...Il n'en fut pas autrement. Ton pantalon glissait lentement sur tes cuisses velues, tandis que je découvrais encore plus de ton paysage corporel... La nature fait bien les choses, on me l'a toujours répété. Je remerçiais Dame Nature pour ce don du ciel. Vint l' endroit stratège, celui qui fait la virilité de l' homme. Ce lieu interdit où s'aventurer deviendrait hérésie. Mais pourquoi tant de mépris, tant de refus... Vous ne savez pas ce que vous ratez. Le plaisir est universel.

Le voila contre le mur, m' exhibant ses atouts. Il était magnifique, mon amant. Une lumière blafarde éclairait avec une douceur assurée ses rondeurs. Collé à son corps, je l' embrassais lentement, je concentrais mon amour dans se déversement de sensualité. Bientot j'allais enfin pouvoir ouvrir l'antre de cet être qui s'offrait à moi... je frémissais, le moment était venu. Il se cambrait comme j'enlevais la derniere camisole de tissu qui séparait nos deux chaires. Enfin, sa peau respirait, ses deux merveilles s'érigeaient là devant moi, resplendissantes, insolentes de perfection. Mes caresses tournaient, descendaient, remontaient...je les tâtais, massais, évaluaient. Michel-ange ne s'en serait nullement remis. Je continuais inlassablement à m'attarder sur ses fesses...jusqu'à ce que la demande se fasse plus insistante. Quelques mots plus tard, mes doigts avident de découverte s'égarèrent dans l'antre de l'interdit... Douceur, moiteur, sensations nouvelles... Bientot, ma langue rejoinds ce sénario, experte, explorante, elle rythmait son pouls. Je me perdais en lui...too lost in you.

Quelques heures plus tard, je passais ma jambe par dessus son dos. A califourchon sur ce que son anatomie a de plus appréciable, je lui massais le dos, en laissant divaguer quelques fois mes levres humides. Tout se mérite...mon guerrier avait besoin de repos...

 

 

"De ce paradoxe, je ne suis complice, souffrez qu'un Autre en moi se glisse."  MF


 

Ecrit par OpTiMiSTiK, à 01:59 dans la rubrique "My Own Private Life".

Commentaires :

  Ciceron
Ciceron
06-09-04
à 23:12

Découverte d'un poète

Voilà ... je suis revenu sur mes pas pour retracer mon chemin.

C'est par cet arcticle, lu par hasard, en me balladant sur le net, que je suis tombé sur les jouebs.
A la bas je cherchais les paroles de la chanson de Mylène, et je par curiosité j'ai visité les pages parallèles, je trouves ça trés beau ce que tu écrit ...

Tu te permet d'aborder plein de choses sans vulgarités ni mots choquants.

Je trouve ça chouette.

Encore Bravo

Un pistolero à vélo.


  OpTiMiSTiK
OpTiMiSTiK
07-09-04
à 19:36

Raaaaaaa t'arrives à me faire rougie avec ton titre...

Merci beaucoup pour ton commentaire, ça me touche.

Ce qui est bien c'est que je n'ai pas eu à chercher bien loin mon inspiration :-)

Par contre faudra que tu me dises comment tu es tombé dessus en surfant sur le net, là je ne comprends pas -_-

*OpTiMisTiK, concessionnaire cyclotouriste*

 


  Ciceron
Ciceron
07-09-04
à 19:44

Re: Raaaaaaa t'arrives à me faire rougie avec ton titre...

Bon je t'expliques en deux mot avant de passer à table ...

De temps à autre il m'arrive de faire une recherche...

Google, qui ne connait aps ma filer le lien, moi j'ai cliqué ... (mais tu sais aps cliquer avec un doigt ?)

voilà ...

(moi j'ai pas le droit)
Ciceron




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