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19H30...arrivés à l'hotel. Elle nous dépose devant l'entrée, nous claque une bise bien humide comme à son habitude, et nous souhaite un bon week-end agrémenté d'un clin d'oeil coquin à l'un des deux. Elle ne cautionne pas ce qu'il fait, mais elle sait qu'il va passer un bon week-end et qu'au moindre probleme elle saura certaiment etre là...Pour l'heure elle quitte la grande place, et s'en retourne chez elle, en pensant déjà à ce qu'elle allait bien pouvoir se mettre sur le dos pour s'éclater en discotheque ce soir là...
Il est vêtu de noir, je ne l'imaginais pas aussi rongé par la tristesse, pensais-je. Non, c'est sa manière de se vêtir habituellement. Il passe inaperçu et pourtant dieu sait comme il aimerait être sous les feux des projecteurs, ameutant une horde de mâles en mal de mâles. Une longue redingote toute noire repose sur ses larges épaules. On monte les 3 marches qui composent cet escalier menant à l'antre de l'hotel 3 étoiles. J'ai fait fort, et ça me ressemble. Il m'ouvre la porte, il est gentleman. Nous nous avançons au comptoire où nous sommes tout deux acceuillis du beau sourire de la charmante receptionniste. Elle nous confie les clés de ce qui sera notre chambre de ce soir vendredi à lundi midi. C'est au 3ème. Je m'empressais de rejoindre notre nid quand elle nous souhaita une agréable soirée. La politesse s'oublie vite lorsque les idées frêles mais abondantes nous hantent...Nous prîmes l'ascenseur, très intimiste d'ailleurs, et débarquâmes au 3eme étage de cet hotel typiquement alsacien...
Je n'arrive jamais du premier coup à tourner dans le bon sens la clé miracle. Même s'il s'est moqué de moi, ça me passait au desssus de la tête, je pensais au bon petit resto qu'on allait se faire et à la soirée qu'on allait passer...Tête à tête, au clair de bougie, en se rapprochant, se rapprochant, puis une ballade dans les rues de la capitale européenne, un petit détour par la Petite France et un crochet par la cathédrale pour enfin s'écrouler de fatigue sur notre lit dans la chambre.
Il se déchaussa, balança sa valise au sol, l'ouvrit mais n'en sortit que ses affaires de toilette. Sa redingote était étalée au sol, la TV allumée et TF1 nous offrit ce que la télévision a de plus beau depuis ces 4 dernieres années...de la "réalité". Je déballais complètement mes affaires tandis qu'il était allongé sur le lit de ton son long. Mes affaires de toilette dans la salle de bains toute de blanc immaculé, mes chemises accrochées délicatement sur les ceintres prévus à cet éffet, mon manteau -noir- plié sur la chaise en bois d'ébêne, mes chaussures sous le bureau. Je ne suis jamais aussi ordonné que lorsqu'un garçon pénètre dans mon intimité.
21H15...Je le relança à plusieurs reprises concernant notre petite soirée que j'avais imaginée voilà quelques jours déjà. Il en fit fi, préférant se reposer là, tranquillement. Mon ventre cria famine, mais rien que de songer à partager seul un repas avec moi-même me fila la frousse. Je restais donc là, à coté de lui, allongé sur le dos, observant le plafond peint de notre chambre. Quelques minutes s'écoulèrent, je me retournais sur le ventre, et lui faisais dos. Il se mit à jouer à un jeu dont l'exasperation me vient de façon très brutale. D'abord le bras, puis le flanc, en finissant par le ventre, il me chatouilla de plus belle. A force de "arrete où je vais m'enerver", il fit monter en moi la tendre colère que j'éprouvais à ce instant. "ah bon, tu vas t'enerver ?" me fit-il de son sourire mi-démon, mi-ange. "Oui, je vais m'enerver, je deteste ça...", il reprit son jeu de mains et d'un revers de maître je m'emparais de ses poigner d'une main, lui tendant les bras au dessus de sa tete, et me mis à califourchon sur lui, ma tête au dessus de la sienne.
Et une claque de plus, que dis-je, un revers cette fois-ci !Y'a pas à dire, je les accumule, contre mon plein grès, mais bon, c'est ainsi...
Fabrice est une connaissance à Anne. Il est le meilleur ami à un ami à elle. Nous nous sommes vus mercredi soir, autour d'un hamburger, d'un coca et d'une portion de frites. D'emblée, je ne pouvais pas dire qu'il était mon style, certes. Nous sommes opposés: il est très grand, je suis grand, il est mince, j'ai quelques kilos en trop, il s'habille normalement, je m'habille tendance-chic, il vénère la transe, moi plutot l'electro jazz, il est timide, je suis un faux-timide, il cotoie les câbles USB, je cotoie les boules à facettes, il cherche un emploi, je suis étudiant,... la liste peut encore être longue, mais une chose essentielle nous anime toutefois: le désir d'avoir une relation stable une fois pour toute.
Partant de ce constat, je pensais que ça pouvait coller, ou du moins qu'on allait pouvoir essayer. Notre petite soirée était sympatique, on a un peu discuté, mais pas comme si nous étions tout deux. Peut-etre n'aurions nous eu rien à se dire, qui sait. Mais ne dit-on pas que les contraires s'attirent ? Ne dit-on pas aussi que "qui se ressemble, s'assemble ?"...et là, je me plante en beauté.
Je me suis imaginé avec lui l'espace de quelques heures si l'on rassemble tous les petits moments où j'y ai pensé, et bon, c'est vrai, sans grande conviction. Je ne me forçais pas à me sentir bien lors de ces pensées, je m'étais dit qu' avec Fabrice il aurait fallu du temps pour construire une forte relation, mais qu'au bout du compte ça irait très bien...Voilà comment j'imaginais cela: un début très "TGV", comprenez rapide, et ensuite on ralentirait la cadence pour mieux se connaitre, et établir des fondations...
Du moins, j'aurai tenté une relation...J'aimerai savoir ce que vous en pensez vous ?
Etes-vous plutot du genre à essayer quand même quelque chose, histoire de voir si ça peut fonctionner, ou plutot renoncer dès le depart ?
Moi je réponds première solution...qui tente rien n'a rien. Lui a choisi la 2eme solution. Tiens, cela me rappelle étrangement mon paragraphe du début où je vous confiais nos différences...logique.
J'en finis là pour ce soir, mon état etant plutot bancal. Comme m'a dit Anne via sms il y a tout juste 20min, "tu est triste parce que l'Amour te boude encore une fois."
Mais dites-moi qu'il y a quelqu'un qui m'attend quelque part sur cette fichue planete !
OpTiMiSTiK, trying to hang on, hang on.
Je le regarde, je le dévore
Il ne dit rien, ses lèvres mord
Je fais un pas, feutrées les voix
Il tremble un peu, première fois.
Entre mes révisions ce soir
J'ai l'âme qui s'enfuit
Comme fendu est mon miroir
Et déjà c'est toi que j' envie.
J'ai butté sur tes écrits
Ce poême, cette lettre me font revivre
Ta main qu'à frôlé la lie
L'encre noire déposée m'ennivre.
La distance me pèse ô combien
T'avoir caressé tes cheveux de ma main
Murmure-moi tous ces lendemains
Ceux que j'aurais voulu faire miens.
Dans ton pays loin là-bas
Tu revêts ton costume d'apparat
Plus beau que son légionnaire
Mon Amour, tu vains de tout tonnerre
Entre deux feuilles de cours
Mon âme t'a rejointe en contre-bas
Je marche a compte-rebours
Le temps m'est long sans émois...
...et toi.
Je me sens un peu mal ce soir... un peu mal de m'etre comporté comme un idiot. J'aimerai te dire que j'en suis désolé, et te faire avouer que tu n'es pas le seul dans notre affaire. Si tu peux blesser quelqu'un, je peux aussi le faire...
Lire la suite de l'article...Dis-moi pourquoi je pleure encore dans mon lit, dis-moi pourquoi t'es encore là dans mes pensées, pourquoi tu t'entiches à me hanter...
Lire la suite de l'article...Nan mais attendez, je ne sais pas ce qui m'arrive ces derniers temps...tout s'est amplifié l'autre soir ou plutot l'autre nuit. Comment etre sûr d'une chose et finalement constater l'inverse ?Enfin, ce n'est peut-etre pas un changemenr radical qui vient de se produire, mais juste une..............a m bi g u i t é .
Lire la suite de l'article...Il arrive dans la vie qu'on perde espoir, on baisse les bras, un dernier appel à l'aide et on sombre dans le chaos. Je n'attendais plus rien, pour moi c'était clair, il m'avait zappé de sa vie à tout jamais. Il avait bien changé, il s'était bien émancipé...ce n'était plus celui pour lequel j'aurai tout donné, non, il était devenu sûr de lui-même, sûr de savoir ce qu'il voulait, et certainement déjà avec mon remplaçant...moi, inexorablement sur le banc de touche.
Lire la suite de l'article...Alexandre...toujours et encore...j'ai le mal de toi...
Lire la suite de l'article...Bien callé dans votre siège, je vous propose de prendre un bon thé et de l'accompagner avec de délicieux petits fours. Prenez votre temps et lisez...
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