a m bi g u i t é s

Nan mais attendez, je ne sais pas ce qui m'arrive ces derniers temps...tout s'est amplifié l'autre soir ou plutot l'autre nuit. Comment etre sûr d'une chose et finalement constater l'inverse ?Enfin, ce n'est peut-etre pas un changemenr radical qui vient de se produire, mais juste une..............a m bi g u i t é .

Déjà, j'aimerai revenir sur Alex...Je pense que certains suivent mes petites histoires, ou du moins j'ose l'esperer, et dernièrement j'exposais mes sentiments pour Lui...nos "retrouvailles". Il se trouve que voilà, apres refelexion, je ne reviendrai plus sur cette histoire. C'est du passé, c'était une période exceptionnelle de ma vie jusqu'à présent, et cela ne servirait à rien de retourner sur ce qui s'est produit. En l'écoutant parler, j'avais envie d'etre près de lui, qu'il me susurre tous ses dires, mais non c'est de l"utopie. Je l'ai invité (hé oui !!) pour mon anniversaire, pour feter mes 20ans samedi soir, or il ne peut pas...bien entendu, c'était perdu d'avance, mais bon, autant se faire du mal encore une fois. Parcourir le pays, faire 500 bornes, en train, en voiture...too much.

Donc voilà, je pense fortement que l'histoire est close avec Alex. [MAIS IL ME MANQUE PTAIN]

Alors voilà le problème...si ç'en est un, bien ententu, j'ai une forte attirance pour une amie à moi. Je ne citerai pas son prénom...c'est une amie d'enfance avec qui j'ai renoué depuis quelques mois seulement. On s'entend à merveille, partage les mêmes envies, mêmes délires, les mêmes idées, les mêmes passions... et puis elle dégage un charme fou...en tout cas qui me rend fou ! (dans la limite du raisonnable quand même !)

Dimanche, voilà trois semaines, je l'ai cherché chez elle vers 23H et l'ai emmené chez moi...on s'est allongé dans l'herbe et nous avons regardé les étoiles...D'ailleurs il y avait un bon paquet d'étoiles filantes cette soirée là. Nous avons longuement discuté également, de tout et de rien, de choses plus intimes, d'autres plus légères. Mais la fatigues a pris le dessus. A 2h je l'ai reveillé lui demandant si elle voulait que je la rammène chez elle...un "non" plus tard, et nous voilà sous une couverture (bah il faisait un peu frais hein...et il ne s'est rien passé, les curieux !), face à face, on se souriait. Quelques minutes plus tard elle me donnait un baiser à proximité des lèvres, me donna la main, et allongea sa tête sur le sol tout en fermant ses paupières.

Je l'ai regardé dormir à coté de moi. Depuis mon Histoire avec Alex, je n'avais pas réitéré cette experience là. D'habitude, j'agis comme cela avec mes amants. Ce sont pour moi des instants de stabilité, d'affection, de bonheur, de repos et d'admiration dont j'ai grandement besoin.
Et voilà que je me prends à regarder cette jeune femme, à la trouver magnifique et sensuelle, juste couchée là à mes cotés... Dérèglement hormonal ? Quoi qu'il en soi, je me fais un peu peur, mais je me sentais si bien...

On s'est revus quelques jours après, comme toutes les semaines. Oui, il n'y a pas une semaine où l'on ne se donne pas rendez-vous pour sortir, boire un verre, aller au ciné, ou discuter tout simplement. Je ne sais pas si c'est identique pour elle, mais moi j'ai besoin de la voir.

Mais que peut-il bien se cacher sous mes airs de garçon à garçons ?Je n'en sais toujours rien. J'ai cherché, trimant jour comme nuit pour trouver quelques réponses à mon probleme (si c'en est un...), en vain. Comment pourrais-je tomber amoureux d'une fille ?

Peut-etre en la regardant, en la désirant, en se sentant bien avec elle, en étant triste de ne pas la voir ne serait-ce qu'une semaine...

Il se trouve que je l'ai dévoilé un soir, un dimanche soir, il y a deux semaines, que j'avais des sentiments pour elle. Je ne lui ai pas dit que j'étais amoureux, puisque moi-même je n'en sais quasiment rien pardi !Je n'ai pas faillit à ma tradition...jamais dans la mi-mesure, sauf exceptions. J'ai lâché lors d'un silence, un "Si tu n'étais pas avec J..., est-ce qu'on serait ensemble à l'heure actuelle ?" très franc, mais quelque peu maladroit.

La réponse n'a pas tardée, à mon grand étonnement: "Si ça ne tenait qu'à moi, oui..."

Interloqué, j'ai demandé des explications à la demoiselle. Elle m'a dit qu'elle avait pensé à cette éventualité dès notre 1ere rencontre, mais qu'en ayant appris que j'avais eu un copain, cette idée lui semblait alors incongrue. Elle l'avait jetée hors de ses pensées et s'était concentrée sur sa relation avec J...

Nous sommes partis au concert de Madonna ce week-end. Au Quick St Lazare, je l'ai relançé, lui demandant si elle avait repensé à mon intervention du fameux dimanche soir. Bien sur, oui. Ces choses là ne laissent jamais indifférent. Elle a été touché, mais avec du recul, pour elle ça semblait être un alibi, ou quelque chose de pas sincère. Effectivement, je parle toujours et encore de garçons.

Ce que j'aimerai lui dire c'est que je suis désolé de lui en avoir fait part...je n'ai peut-etre pas à l'etre, mais j'ai peur que ça change la donne entre nous, même si depuis rien de différent ne s'est passé. Je tiens à elle, je tiens surtout à notre amitié et je veux qu'elle reste. Son copain l'apprendra par elle, si ce n'est déjà fait. Je l'apprécie, et j'ai le regret de lui faire endurer ça. Il ne l'a pas mérité...c'est un garçon bien. Il me verra certainement comme un adversaire maintenant, alors qu'elle sait, elle, où elle en est. Je n'aime pas ces situations, c'est d'ailleurs la 1ere fois que ça se produit pour moi.

Pourquoi dois-je toujours lever la censure...pourquoi ?

J'ai simplement envie qu'elle comprenne que c'est la 1ere fille qui arrive à me faire vasciller, à me faire douter, à me faire envie. J'ai besoin d'une présence masculine. Elle peut arriver à combler ce besoin. Parce que c'est elle, parce que pour le moment elle est Unique...

***...De ce Paradoxe je ne suis complice, souffrez qu' Une Autre en moi se glisse...***