a m bi g u i t é s

Alexandre...toujours et encore...j'ai le mal de toi...

Tout s'est éffondré au mois de mars 2004.


Depuis je ne cesse de repenser à notre vécu, il n'y a pas un jour, tu m'entends, pas un jour où tu ne quittes mes pensées, ton sourire, ton visage, tes yeux, tes mains, tes cheveux que j'aimais tant caresser... tu es toujours là à mes côtés, j'ai du mal à retrouver ton odeur, mais les images défilent devant mes yeux déjà fatigués par tant d'émois. Tu sais, je dors toujours avec ton pull rouge...Les minutes courent, les heures s'écoulent, une journée de passée et voilà qu'il est temps de s'endormir déjà. Comme chaque nuit, tu hantes mes pensées, si bien que mes rêves s'impregnent de toi...

J'ai eu du mal à croire à ta raison invoquée pour notre séparation...je n'ai pas eu tord, tu le sais aussi bien que moi, tes vieux démons veillent.
Mais voilà, tu as préféré rompre de cette façon qui t'est bien propre...la musique n'adoucit pas les moeurs.

Tu m'as téléphoné pendant tes épreuves du Bac. Tu n'as pas idée du choc que ça m'a fait de t'entendre apres tout ce silence. Certes, la discussion fut courte, mais quel bonheur de t'avoir...toujours cette voix rassurante, celle qui savait m'apaiser moi et mes craintes, cette voix dynamique et si enjôleuse... Tu m'as dit: Fabien ?C'est moi A... Tu m'as cité pour la 1ère fois ton prénom en entier, et ça, ça m'a déchiré le coeur. Comme si les distances ne suffisaient pas, il fallait que tu nous éloignes encore plus de notre intimité qui n'était déjà plus rien. Pourquoi cela ? Pourquoi n'es-tu plus toi...

Tu as bien grandi et vécu depuis. Je n'ai peut-etre pas eu l'occasion de te le dire, mais je suis fier de toi, fier que tu puisses faire ce que tu as toujours voulu faire...j'espere que tout se passera bien là-bas, qu'enfin tu aies droit au bonheur d'exercer ton métier chéri...

Je suis tombé sur ton avis sur l'homosexualité au hasard un jour dernier...je me suis éffondré sur le clavier. Bien sur tu m'avais confié ton Histoire, mais en ces termes-là, non. C'était si bien écrit, tu as toujours su écrire comme il le fallait. Tu rayonnes, tu sais féderer les gens comme personne. Vint le passage où tu nous évoques toi et moi...merci de ne pas m'avoir éffacé de ton passé. J'ai pu y voir que j'ai compté pour toi, cela m'a rendu heureux et me consolera certainement pour le restant de mes jours. Par cet écrit, je m'en suis voulu, voulu d'avoir été quelque peu maladroit desfois. C'était nouveau pour moi, j'en suis désolé.

Alors, oui, il est vrai que j'aurai du me comporter différement, laisser au diable ma posséssivité, ma jalousie...j'ai fait des erreurs, je m'en suis voulu, j'en ai souffert, mais je ne peux revenir en arrière. Ce serait tellement simple, je te le promets.

Je me demande souvent ce que tu deviens, ce que tu fais...si tu es toujours entouré par tes même ami(e)s, si tu as acces enfin à la notoriété que tu désires, si ta main va mieux...je n'ai pas pu en prendre soin, tu ne m'a pas laissé le choix, malheueusement.

Tu m'as dit que tu partais de Ciao, j'ai un peu flâné ce soir, je n'ai trouvé aucune bribes de tes écrits...j'aurai voulu me faire mal encore une fois en les lisant...je les aimais tant. Je pense que tu as pris ton envol du Site...Te rappelles-tu de notre bébé, la fusion de nos deux pseudonymes ?! Il doit être égaré à tout jamais dans ces poussières virtuelles...

Ce soir j'ai décidé d'écrire sur Toi, mon Coeur, parce que tu as été le premier que j'ai aimé...je me suis entièrement donné à toi..., jamais je n'ai pensé pouvoir aimer une personne comme je t'ai aimé. Tu m'as rendu ton Amour, le mien était depuis trop lourd... et vois-tu, je suis comme la Mer, je me retire sans avoir su trouver tes pas...


Ce ne sera peut-etre pas la dernière fois que j'écris sur toi...Ironie du sort, tu es certainement mon sujet préféré...va savoir pourquoi...je me confine dans notre passé. Je te recherche désespérément, Toi...mon âme soeur à jamais quittée...


Merci de m'avoir fait découvrir le mot Bonheur...
...Je n'ai plus le temps de vivre depuis que s'est enfuit mon équilibre.



Je crois que jamais deux personnes n'aient pu être aussi heureuses que nous l'avons été.

Je t'aime pour toujours...


Ton FaBaToi